Boire un verre de vin rouge par jour : bonne ou mauvaise idée ?

Boire un verre de vin rouge chaque jour : bonne ou mauvaise idée ?

26 mai 2018

« Allez ce soir, c’est apéro ! » Bien oui ! C’est bientôt le moment d’inviter ses ami(e)s, de ressortir ses chaises de jardin, sa table, sa nappe et hop ! Quoi de mieux qu’un verre de vin pour ce moment de convivialité. Du vin, oui, mais pas n’importe lequel ! Et non je ne vous parle pas du vin rosé qui inonde parfois nos soirées d’été ! Mais bien du vin rouge ! En boire un verre chaque jour aurait des effets positifs sur notre santé. Alors info ou intox ? On démêle le vrai du faux !

Le vin et les femmes 

Tout un programme ! Tout comme le chocolat qui accompagne nos mois d’hiver, le petit verre de vin enjolive nos soirées d’été. Ce n’est pas un mythe, les femmes sont souvent plus sensibles au vin et aux bulles de champagne qu’aux alcools forts ! Etre assise en terrasse, entourée de nos ami(e)s, quelques cacahuètes et un verre de vin à la main, c’est un peu la définition du bonheur ! Si certaines sont de ferventes amatrices de vin blanc ou de vin rosé, le vin Rouge semble être pourtant le meilleur bienfaiteur.

S’il est à consommer avec modération, bien sûr, plusieurs études ont prouvé qu’il était bon pour la santé de consommer un verre de vin rouge chaque jour.

Les bienfaits du vin rouge

Il stimule le cerveau

La peau de raisin noir contient du resvératrol. Un composant qui agit sur notre mémoire. Des scientifiques se sont rendus compte que les personnes qui consommaient du vin rouge retenaient davantage les informations, à court terme en tout cas. La zone de la mémoire du cerveau, appelée hippocampe était plus active.

Certaines études ont aussi démontré que boire du vin rouge, de manière constante, prévient des maladies dégénératives du cerveau.

Il aide à la perte de poids

En effet, boire un verre de vin rouge par jour empêcherait le développement de nouvelles cellules de graisses dans le corps. Voire même de les éliminer ! Une étude américaine l’a démontré en précisant, bien sûr, qu’un régime alimentaire était tout de même de rigueur pour en voir les premiers résultats. Le vin rouge n’est pas une potion magique !

Il diminue le risque de maladies cardiovasculaires

Les tanins du vin, ce composé phénolique que l’on trouve dans le raisin, sont remplis de procyanidines. Ces unités favorisent notre santé cardiovasculaire. Les personnes avec une consommation de vin modérée seraient moins susceptibles d’avoir des soucis cardiaques. Et ce, grâce à la vitamine E du vin rouge, qui éviterait la formation de caillots de sang et protégerait les tissus sanguins.

Il réduit le taux de cholestérol

Composé de resvératrol, le vin rouge est riche en antioxydants. En évitant la formation de caillots, il contribue aussi à réduire le taux de mauvais cholestérol.

Il aide à la santé des yeux

Selon une étude irlandaise, les non buveurs d’alcool auraient 32% de chance de plus d’être atteints de cataractes que ceux qui boivent un verre de vin rouge, de façon régulière.

Il réduit le risque de cancer

Un constat dû, encore, à cette protéine de resvératrol. Une Université américaine a découvert qu’elle pouvait supprimer les cellules cancéreuses en particulier pour le cancer du sein et du poumon. En effet, cette protéine de révesratrol joue un rôle préventif. Elle empêcherait les œstrogènes (hormones femelles) de se transformer en cellules cancéreuses.

Sachez que toutes les études ne s’accordent pas sur ce point. Encore en 2017, certains scientifiques ont, eux, considéré, qu’au contraire boire du vin, ou des boissons alcoolisées, pouvait aggraver les risques de cancer du sein. En particulier, chez les femmes ménopausées. L’avis de votre médecin est donc à prendre en considération.

Tout dépend aussi de votre capital génétique. L’hérédité et l’environnement sont des facteurs à prendre en considération pour connaître les failles de votre organisme.

Et pendant la période de grossesse ? Le débat reste entier. Pour certains médecins, il n’y a pas d’objection à la consommation d’alcool. En 2010, l’Université de Londres a constaté que boire un ou deux verres d’alcool par semaine ne posait pas de problème. D’autres parlent plutôt de la règle de « zéro alcool ». Soyez vigilantes.

 

 

 

 

 

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