Cette angoisse massive et oppressante que subissent aujourd’hui beaucoup trop d’enfants. Elle survient dès l’évocation du mot école. Manifestée sous plusieurs formes, la phobie scolaire prend souvent l’apparition au travers de crises de panique, de pleurs… de la part de l’enfant. 3 % des élèves aujourd’hui, en France sont impactés par ce handicap.
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Mais alors que faire, pour lutter contre cet enfer quotidien ?
Personne n’a vraiment d’explication univoque à son sujet. Cependant, elle est clairement liée à une histoire passée, un moment dans la vie de l’enfant qui a fait que celui-ci a subi un choc : (déménagement, changement d’école, décès d’un proche ou bien encore séparation des parents…).
Comment fait-on pour la distinguer ? Les symptômes évidents, seront bien évidemment une panique lorsque vous l’amenez à l’école ou au collège.
Elle se déclenche avec plus ou moins une grande fréquence. Généralement, au moment de l’entrée au cycle élémentaire. Croissante et importante, elle peut pousser l’enfant à entrer dans une phase de dépression. L’angoisse est présente durant les périodes d’école, elle se présente sous forme verbale, ou bien par des manifestations somatiques telles que : maux de tête, de ventre, nausées, sueurs, allant parfois jusqu’aux malaises….
Cependant, si les parents poussent l’enfant à se présenter à l’école tout de même, la phobie peut prendre des manifestations plus bruyantes : cris, agitation allant même jusqu’à la violence. Aucune accessibilité à la discussion ou à un possible raisonnement. Si les parents cèdent à sa demande, il se calme et promet de retourner à l’école le lendemain : les symptômes disparaissent. Mais la scène se répète à l’identique le jour d’après.
Il est vrai que dans 99% des cas, l’enfant garde le goût pour l’apprentissage, il ne refuse pas de travailler (à la maison).
Au plus il restera confiné chez lui, au plus il développera cette angoisse permanente. Donc cela entraînera un éloignement de toutes activités extra-scolaires.
Comment faire ?
Première chose à savoir ! Il ne faut surtout pas négliger ce genre de comportement ! En l’absence de prise en charge rapide, cette phobie peut avoir un processus d’évolution et mener à une rupture scolaire, voire sociale, ce qui poserait de gros problèmes dans la vie de l’enfant. De nos jours, de nombreux traitements ont été mis en place par l’éducation nationale, par des médecins et des associations. Afin d’éviter une chronicisation de ces troubles. Il faut favoriser un retour rapide et sécurisé à l’école.
Rester à la maison n’est donc en aucun cas la solution !! Cela entraîne trop de mauvaises habitudes.
L’objectif de ces prises en charge ?
Cela consiste à aider petit à petit les enfants, en les confrontant à leurs peurs. La collaboration étroite entre l’élève la famille et l’école se fait pas à pas. La prise en charge psychologique de l’enfant est faite de façon cognitivo-comportementale. Le but numéro 1 est bien évidemment : la réinsertion en milieu scolaire. Elle doit se faire de façon progressive, dans un premier temps, l’enfant peut faire un retour dans les locaux de l’école (salle de permanence, récréation, cantine), avant de pouvoir envisager une reprise progressive des cours.
Certains pédopsychiatres, institueront une PAI : projet d’accueil individualisé, ce qui permettra doucement, mais sûrement une réinsertion adaptée.
Dans certains cas, une thérapie de famille est nécessaire, car le problème remonte bel et bien à un traumatisme vécu par ce dernier. De nombreux traitements sont adaptés à chaque cas, parfois l’usage de médicaments tels que des anxiolytiques seront prescrits. Uniquement dans des situations sur le court terme.
Apprenez bien qu’un enfant atteint de cette peur, ne doit jamais être seul. La phobie scolaire n’est pas à prendre à la légère, elle peut détruire une vie. Il faut essayer de le comprendre, comme toute phobie, cela se résout.
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